Jimi-Lee

De ma famille je n'ai aucun souvenir. Je sais juste qu'ils étaient inutiles.
Des cris et des pleurs, ce sont les seuls bruits qu'il m'en reste.
Mon nom je me le suis donné. Jimi parce que je ne suis pas un cado. Lee en honneur de Brouceuh Li, un sombre acteur oublié.
La Peste ... Ma regrettée Cinda m'a nommée comme ça.


Je me suis construit mon propre présent. Partie de rien, je possède aujourd'hui un palais magnifique, et un harem à faire bander un moine en pleine meditation.
Oui. J'aime les femmes. J'aime leurs rondeurs, leur fausse candeur, la flamme de vengeance qui brille dans leurs yeux lorsqu'elles se savent soumises...pour un instant...
J'aime leurs plans diaboliques de vengeance, leur pugnacité.

Elles m'aiment...ou se soumettent.

Quand aux hommes; peu trouvent grâce à mes yeux. Il faut qu'ils aient ne serait-ce que la moitié du cerveau d'une femme pour que je les épargne.

Il m'est arrivé de trouver en eux des alliés sincères pourtant.
Le tenebreux Translatek, le flamboyant Padac, mon Prince Shoshin, le maniaque Mescalito et d'autres nombreux alliés de l'ombre, au comptes anonymes, comptent parmi mes amis.

Mon admiration immodérée du Magnifico trouva un temps écho chez les Cdc. Mais leur volonté fut trop faible pour répondre à mes besoins d'action.
Je décidais alors de me joindre à l' Egrégore du Crépuscule où je trouvais des personne dignes de confiance.
Plusieurs actions furent menées secrètement. Nous furent des chevilles ouvrières consciencieuses lors de la mise en application du projet badaboom qui mena à la mise en abîme d'une certaine confrérie de pédants.

Malheureusement, nous ne furent pas assez suivis. Peut-être aussi pas assez opiniâtres et travailleurs...
Il faut dire qu'une confrérie de gros EGO pose quelques problèmes de gestion.

Quoiqu'il en soit, je garde en mémoire des combats épiques, des luttes acharnées à base de traîtrises, combats sans fin, tarkannisation, régression programmée...
Certaine dans la haine, d'autre dans le respect et l'admiration mutuelle, mais chaque combat m'a enseigné quelque chose.
Mieux vaut encore mourir d'action que mourir d'ennui.